Il n’y a pas que dans les bastions du carnaval de Mayence et de Cologne que l’on attend avec impatience la cinquième saison qui se déroulera du 20 au 25 février. Dans le reste du pays aussi, on se réjouit de ce mélange de bonne ambiance, de musique forte, de costumes colorés, d’alcool en abondance – sans oublier beaucoup de sexe. La communauté érotique a mené une enquête pour savoir si les carnavaleux Français s’en donnent à cœur joie et si les festivités sont effectivement très animées sur le plan sexuel.
Un tiers espère un coup d’un soir
Sodome et Gomorrhe au Carnaval – ou plutôt une ambiance feutrée et réservée ? Quelle est la liberté d’expression lors des carnavals Français ? Le Joyclub s’est penché sur cette question et l’a posée à 2.000 membres masculins et féminins.
Résultat : près de la moitié des personnes interrogées ont déjà eu des rapports sexuels consentis pendant le carnaval (45,7%) – la plupart d’entre eux n’ont pas eu de rapports avec leur propre partenaire. Un pourcentage total de 63,3 % a profité de ces journées folles pour avoir un .
Et cette année encore, il ne faut pas compter sur la pudeur pendant le carnaval. Dans l’enquête, 66,6 %, soit un tiers, déclarent avoir eu 2020 dans le cadre des activités festives.
Les carnavals érotiques ont le vent en poupe
Se pose alors la question suivante : quels sont les lieux préférés des carnavaliers en mal de sexe pour assouvir leur besoin d’intimité ? En tête de ce classement, on trouve les soirées privées de carnaval avec 18,1 %, suivies de près par la chambre d’hôtel à proximité avec 17,9 %.
Mais dans ces lieux, il y a toujours un risque de se faire prendre. Et comme chacun sait : quiconque est vu en train d’avoir des relations sexuelles en public entre en conflit avec la loi. Il risque une lourde amende – et ce, juste pour un peu de plaisir rapide à l’époque du carnaval.
Pourquoi ne pas suivre la tendance actuelle et se rendre à un événement érotique de carnaval comme le “Fastnacktball” à Rosenheim ou le “Schabernackt” à Munich. Le sexe y est explicitement autorisé. C’est pourquoi 14,3 % des participants à l’enquête indiquent vouloir se rendre à un tel événement pour un coup d’un soir. Environ la moitié (49,2 %) souhaiterait toutefois que chaque événement dispose d’une zone P18 délimitée, mélange de terrain de jeu et de salle obscure.
Ces costumes font monter les hormones en flèche
Si l’on veut avoir un effet d’attraction sexuelle sur le sexe opposé, il faut ouvrir l’œil lors du choix du costume. Les femmes se laissent facilement séduire par les policiers (25,5 %), les soldats (16,6 %) et les ouvriers du bâtiment (16,5 %). Les déguisements d’animaux (2,2 %), les costumes de clowns (0,7 %) et les fruits coquins (0,4 %) sont moins appréciés.
Chez les hommes, ce sont surtout les pom-pom girls (33,5 %) qui ont la cote. Les infirmières (33,3 %) et les petits anges ou diables (26,6 %) sont également bien placés dans le classement des costumes érotiques. En revanche, le facteur érotique est plutôt faible pour les uniformes de bagnards (4,6 %), les fruits coquins (3,3 %) et les costumes de clowns (2,9 %).
